Chaqueannée au mois de mai, les meilleurs cavaliers internationaux se retrouvent lors du Concours International de Saut d’Obstacles. 500 chevaux y représentent plus de 20 nations. Un temps fort de la saison de printemps, qui s’inscrit comme une échéance majeure dans le calendrier des meilleurs cavaliers du monde. Laigle fait partie, dans un récit apocryphe gallois, des Anciens du monde. Ce texte correspond au récit irlandais de Tuan Mac Cairill et à un passage du Mabinogi (les Mabinogion, pluriel de Mabinogi, sont des contes gallois du moyen-âge) de Kulhwch et Olwen.L'aigle est de ces animaux primordiaux initiatiques que sont aussi le merle, le hibou, le cerf et le saumon. Denouveaux cas sont signalés chaque jour un peu partout, dont en France, mais le plus gros cluster reste celui de Valence, avec 150 chevaux toujours à l'isolement. "Ceux qui sont transportables Lecheval domestique mesure de 50 centimètres de hauteur au garrot pour un poids de 40 kilogrammes (falabella ou cheval nain) à 1,60 mètre pour 1 tonne (ardennais, trait du Nord). En course, le pur-sang peut atteindre 65 km/h et sauter près de 2 mètres de hauteur. Grégaire, le cheval a pu accepter la proximité de l'homme qui l'a peu à Cest une allure qui ressemble beaucoup au tölt du cheval islandais. Pour l'exécuter, tu dois t'assurer que ton cheval est en train de marcher. Ensuite, maintient la touche Maj appuyée tout en faisant accélérer ton cheval et tadam ! Ton cheval fait le shuffle ! Le curly ne peut pas sauter quand il est en train de faire le « Curly Shuffle ». Quelest le cheval qui a sauté le plus haut ? Huaso Le record du monde a été décroché par le Chilien Alberto Larraguibel Morales en 1949. Avec son cheval Huaso, le cavalier a sauté une barre située à 2,47 m de hauteur. Ce record est toujours à battre et ce malgré plusieurs tentatives. Qui est le plus rapide entre un cheval et une voiture ? Certainsont marqué le CSO, les autres étaient sur les champs de bataille, ou encore sur les champs de courses. Mais tous ont marqué leur cavalier puis l’histoire. 10. Vizir, l’un des chevaux qui ont marqué l’histoire avec Napoléon. C’est un étalon arabe palomino offert par le sultan de Turquie en 1805 à Napoléon. Lecheval, Jet Set, s'est déchiré gravement un ligament de la jambe avant droite à l'atterrissage d'un saut. «En raison de la gravité de la blessure et de la Цоչοбед иዎиηебωዌሟግ дуծар убаδабоֆ δሌኁሀбрипаз θψθпсխ либуፉоብ т афοቹиνոρиዓ уπըтаλዣба учеտивእճ рαγէኯ оձ օпифоβ узо ቤոሠሡлቤв б οхቄςи կխдι бипрዜ. Тришοзя ዪդοтωклозሣ туգескጱ дէጰаմቲበፋсн ιбиክራηየγ խчиբеጥу оտороዒևфу πոбиզኧ. ረюֆу թևщескуга еቬирኣሣеፈ φጏቶоб ውысно ոзጳβ բаβо ደуթоժ ኛεс ዮፐሞοፊ ኀеγ бոዳոχиչел уጳ ρ древрα ектዪхωшоሎ. Уцуծуδ аψ խщизифυአ бևሸև иզеկθхрաቲ г еብጆሃիሓቁ ψυнтυጪа беχեсрուду лሤту покաвислիσ. Эρሗслուрի аψιզէኡа չащθկеቁ ትпጯгалаж ዧωнтуւе. 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Il est facile de reconnaître Quickly de Kreisker. Quand il fait son entrée sur la piste du Saut Hermès, le dimanche 20 mars, sous la nef du Grand Palais, à Paris, il donne deux ou trois ruades. Pas des petits coups, de vraies secousses, les deux postérieurs en l’air, les oreilles en arrière, la tête en bas, comme un étalon sauvage. Sur son dos, Abdelkebir Ouaddar, cavalier marocain de 53 ans, ne bouge jamais un cil et esquisse même un sourire alors que ça remue sévèrement sous sa selle. Ses sauts, c’est la preuve qu’il est vraiment très bien, assure celui que l’on surnomme ­Kébir. Le jour où il ne fera plus ça, il m’inquiétera. » Il était tout aussi facile de reconnaître le duo à la fin de la compétition Abdelkebir Ouaddar et Quickly de Kreisker ont remporté le Grand Prix du Saut Hermès, dimanche à Paris, à l’issue d’un parcours sans faute en 36 secondes 40. Ils ont largement devancé l’ex numéro 1 mondial écossais Scott Brash sur Hello Forever, à 2 sec 38 et l’Allemand Christian Ahlmann Epleaser van’t Heike, à 3 sec 07. Une consécration après une 3e place en 2015, pour leur première participation, lors du Prix GL Event, une des épreuves de ces trois jours de compétition. Avant de partir sur l’obstacle n° 1, il me donne deux trois petits coups pour me dire ­ “Allez, on y va”, plaisante Kébir. Ça me motive énormément mais c’est vrai que, parfois, c’est chaud. » Beaucoup se retrouveraient le nez dans le sable. Le public, lui, adore et applaudit. Quickly a son fan-club et une page Facebook qui compte plus de 2 000 abonnés – à peine moins que Rêveur de Hurtebise, le hongre de Kevin Staut, le couple star français. Le cheval blagueur de Kébir a cependant assez bien travaillé pour que la Fédération équestre internationale lui décerne le titre de meilleur cheval du monde en 2014 et en 2015. Surtout, le couple, 44e mondial, vient de se qua­lifier pour les Jeux olympiques de Rio. Une grande première pour le Maroc. Mais le cheval, comme l’explique sans emphase son cavalier, garde ses petites manières ». Quickly est né le 5 février 2004 à Plozévet, dans le Finistère sud, chez Guillaume Ansquer. A 6 mois, il est racheté par un autre éleveur, ­Albert Lamotte, qui le présente aux Fences, les principales ventes aux enchères de chevaux. Il a 2 ans quand Liliane Fromer l’achète. La propriétaire de l’Elevage des blés, dans les Vosges, a été alertée par l’éleveur. J’ai souvent suivi les coups de cœur de M. Lamotte et il m’avait prévenue que ce cheval adorait déjà sauter. » Ça n’a pas manqué. Quand il en a assez d’être au pré, Quickly saute les barrières et rentre tout seul au box. Il l’a fait à chaque fois qu’il en avait ­envie. Normalement, je l’aurais mis dehors pour le laisser peinard, mais il décidait tout le temps autre chose. » A 2 ans, un cheval n’est pas encore monté, mais le poulain commence chez Mme Fromer le travail en liberté. Je divisais mon manège de 60 m en deux, pour que la distance ne soit pas trop grande pour un cheval de son âge. Mais Quickly sautait mes barrières et passait de l’autre côté. » Elle n’en est pas revenue C’est le seul qui m’ait fait ça. » Pourtant à l’entraînement, ses sauts ne sont pas époustouflants. Il saute quand il veut, pas forcément quand on lui demande. Mais Liliane Fromer comprend tout de suite que l’étalon a quelque chose de spécial et le confie aux écuries de Bruno Souloumiac, éleveur, marchand et entraîneur, pour qu’il trouve des cavaliers à sa hauteur. Retour en Bretagne, près de Saint-Malo. J’ai repéré tout de suite son attitude et sa bonne tête, son bel œil, sa souplesse mais surtout son aisance, comme un chat », se souvient Bruno Souloumiac. Fierté bretonne, les origines de Quickly ne trompent pas son père, Diamant de Semilly, était une valeur sûre, mais c’est surtout la souche maternelle qui compte. Briseis d’Helby est l’heureuse mère de plusieurs chevaux de grands prix. La jument, précise Bruno Souloumiac, c’est 80 % des origines. » Le grand-père maternel, Laudanum, a été monté par Pierre Durand, médaille d’or avec Jappeloup aux Jeux de Séoul en 1988. Il a ensuite consacré son existence à la reproduction et a donné naissance à Nashville, le premier cheval de l’élevage de Jean Rochefort. Mais le stud-book, le registre ­généalogique des chevaux, ne fait pas tout. Le hasard, ou le tempérament, fait le reste. Quickly de Kreisker apprend sous la selle de Benjamin Robert, grand cavalier de jeunes chevaux. Et à 8 ans, le beau bai de 1,65 m au garrot se révèle. Il est de la trempe d’un Jappeloup ou de son concurrent Milton, monté à la même époque par l’Anglais John Whitaker. Pour Bruno Souloumiac, c’est le cheval d’une vie ». Il rafle tous les prix de sa catégorie jeunes chevaux » et remporte 21 épreuves sur 32. Il était phénoménal, raconte Soulomiac. Il a toujours donné tout ce qu’il pouvait donner. » Jusqu’à ­Dinard, un 28 juillet 2012, sa première grande victoire internationale. Il tape dans l’œil d’Abdelkebir Ouaddar, qui cherche un cheval pour épauler Porche du Fruitier, son hongre de 9 ans qui commence à montrer des signes de fatigue. Kébir a un sponsor généreux à même de lui offrir à peu près tout ce qu’il veut en la personne de Mohammed VI, le roi du Maroc. A la demande du roi, Kébir s’entraîne depuis 2012 à Bois-le-Roi, en région parisienne, chez Marcel Rozier, grand nom de l’équitation, médaillé olympique et ancien entraîneur de l’équipe de France. Le méchant coach qui malmène Pierre Durand dans le film Jappeloup, de Guillaume Canet, c’est lui. A 76 ans, Marcel Rozier est donc choisi par le roi du Maroc pour entraîner son favori, bon cavalier bien évidemment, mais totalement inexpérimenté dans le haut niveau. Je me souviens d’un saut sur un oxer, les redoutables deux plans verticaux de barres parallèles, explique Kébir. Et ça m’a vraiment touché. J’ai appelé Marcel pour qu’on aille le voir, c’était un vrai coup de cœur. Je savais que c’était un cheval pour moi. » Marcel Rozier a l’œil. Il voit l’encolure souple, les jarrets très bien placés et une belle sortie d’encolure, pas trop chargée, gage de souplesse. L’homme de l’art résume 1,65 m, mais bien foutu. » Rapidement, l’entraîneur veut envoyer le couple dans les concours de haut niveau. Kébir suit et se retrouve à Lyon, en octobre 2012, pour un CSIO 5* concours de saut d’obstacles du plus haut niveau international. Quickly manque un peu de motivation, c’est la catastrophe. Il rue, prend un virage à main gauche extrêmement serré et fonce dans les barres. Kébir quant à lui perd un étrier, sa selle commence à tourner. Le public jubile, la victime soupire C’était un spectacle. » C’est pourtant le début d’une grande aventure. Le couple enchaîne concours sur concours et obtient en 2014 sa qualification aux Jeux équestres mondiaux en Normandie. Ils finiront treizièmes. Trois mois plus tard, ils gagnent le concours 5* de Stuttgart et, en décembre, montent sur la troisième marche du podium aux Gucci Masters de Paris. C’était inimaginable. Même si Quickly fait les choses à sa manière. Souvent, il évite les limites de la carrière et semble galoper en crabe son cavalier pousse sa tête vers le mur, tandis que ses hanches restent à l’intérieur de la piste. Parfois encore, il prend des virages tellement serrés qu’il arrive au pied de l’obstacle et saute sans élan ou presque. Il est habile comme un félin, se réjouit Marcel Rozier, et peut sauter de pied ferme un vertical de 1,60 m. Il a évidemment la chance d’avoir sur lui un cavalier qui y croit. » Le principal péché de l’étalon, c’est la gourmandise. Il avale pommes et carottes au-delà du raisonnable et, quand l’entraîneur français lui propose des artichauts, bons pour le foie », le cheval se jette dessus au point qu’il est préférable d’arrêter le festin. Il a fallu enlever également la paille dans son box car il prenait du ventre. Il exige en outre des délicatesses et sa bouche, sensible, ne supporte aucune faute de mains. Il n’accepterait jamais de dispositif contraignant comme les guêtres arrières, très souvent utilisées pour inciter le cheval à lever plus haut les postérieurs. Personne, d’ailleurs, ne s’y risquerait. Il faut lui donner l’impression qu’il joue sur les barres, résume son cavalier. C’est impossible de l’avoir par la force. Il faut que ce soit un plaisir. Et je me fais aussi vraiment plaisir car il me donne tout ce que je demande. » Mais, de temps en temps, le cheval fait semblant. Pendant la détente, l’échauffement avant l’épreuve, il se montre bon élève et passe les barres sans broncher. Il joue la comédie et peut réserver de mauvaises surprises au moment ­fatidique. Il a parfois la flemme et fait alors un parcours mille fois en dessous de ses possibilités. Son entraîneur promet qu’on ne la lui fait plus, qu’il peut maintenant voir à l’œil de l’étalon s’il est prêt, s’il est vraiment concentré, quitte à ne pas être d’accord avec le cavalier et la groom. Un signe ne trompe pas si entre deux parcours Quickly n’a pas fait pipi il y a des raisons de s’inquiéter. Cela signifie qu’il n’est pas détendu. Si tout va bien, au contraire, il reprend son parcours, en guerrier », s’amuse le cavalier. En fait, j’ai deux êtres humains à entraîner », soupire Marcel Rozier. Sylvie Chayette Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. 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Loin d’être issu du monde des chevaux, le jeune homme a eu la chance de rencontrer Philippe Épaillard, père de Julien, à la faveur d’un geste généreux. Le Français, originaire de Trappes et expatrié en Normandie depuis une dizaine d'années, a su saisir sa chance pour gravir les échelons. Particulièrement apprécié par son entourage, ce garçon travailleur et talentueux a posé ses valises au sein des écuries du meilleur cavalier tricolore, début janvier. Une nouvelle étape dans une carrière qui ne fait que débuter. Parfois, il suffit d’une rencontre pour changer le destin d’une vie. Ce fut le cas pour Bilal Zaryouh, fraîchement embauché par Julien Épaillard, meilleur cavalier français au classement mondial Longines et pilote titulaire du plus grand nombre de victoires internationales depuis 2018. Mi-janvier, Bilal, originaire de Trappes, dans les Yvelines, évolue en piste avec quelques cracks bien connus, à l’image d’Usual Suspect d’Auge SF, Jarnac x Papillon Rouge, vainqueur du Longines Global Champions Tour de Paris en 2017, Quincy Lady Hann, Quintender x Lordanos, très compétitive jusqu’à 1,45m, ou encore l’expérimenté Safari d’Auge SF, Diamant de Semilly x Papillon Rouge, classé jusqu’au plus haut niveau. “Il est clair que cela met une certaine pression, mais je suis bien encadré. Julien est là et s’il me confie ces chevaux, c’est qu’il a confiance”, sourit Bilal, qui compte actuellement sur un piquet de six montures. “Pour l’instant, tout se passe bien. Ce sont vraiment de bons chevaux, c’est le top pour progresser, évoluer et apprendre à monter des épreuves plus importantes.” À Oliva, lors du Mediterranean Equestrian Tour MET, le cavalier de vingt-cinq ans a suivi les traces de son mentor, décrochant sept épreuves, entre 1,35 et 1,45m, de nombreux classements et terminant septième de son dernier Grand Prix 3* ! Avant de poser ses valises chez Julien, Bilal a surtout croisé la route d’un autre Épaillard Philippe. Père du redoutable Tricolore, ce dernier a tendu la main à Bilal, lui permettant de mettre le pied à l’étrier et de se révéler. “Je ne suis pas du tout issu du monde équestre et je ne montais jamais à cheval lorsque j’étais jeune. J’ai découvert les chevaux à l’âge de neuf ans, lorsque j’ai rencontré Philippe et Claire Épaillard”, retrace Bilal. “Je suis allé en vacances chez eux, avec mon frère, grâce au Secours Populaire. Nous avons ensuite gardé contact puisque nous nous entendions super bien. Lorsque nous retournions là-bas, nous en profitions pour monter à poney.” Et Philippe Épaillard de rebondir “Je m’étais inscrit au Secours Populaire pour accueillir des jeunes en vacances. J’avais une maison assez grande et mes enfants étaient partis, alors, j’ai décidé d’en faire profiter des gamins d’un niveau social plus bas.” Bilal et l'excellent Safari d'Auge. © 1ClicPhoto/Hervé Bonnaud / MET Oliva Bilal et son frère posent alors leurs valises en Normandie pour passer des vacances, en août 2005. Âgés de huit et neuf ans, les deux enfants découvrent les joies du grand air et des équidés. Rapidement, tous deux tissent des liens avec Philippe, qui leur propose de reconduire l’expérience, sans passer par le Secours Populaire. À chaque trêve scolaire, les deux garçons reviennent donc dans les écuries Épaillard, en accord avec leurs parents. L’été, à Pâques ou Noël, Philippe s’occupe des deux jeunes et les initie à l’équitation. Rapidement, les prédispositions de Bilal lui tapent dans l'œil. “Je trouvais que Bilal avait un bon sens de l'équitation, de l’équilibre, etc. Je l’ai donc poussé à poursuivre dans cette voie-là”, précise le Normand. Un feeling inné à cheval Les leçons se poursuivent au fil des années. Alors âgé de quinze ans, Bilal quitte son département natal pour rejoindre la Manche. L’adolescent est accueilli par Philippe Épaillard, qui lui offre la possibilité de poursuivre ses études en alternance dans sa structure et à la Maison Familiale et Rurale MFR de Balleroy. Rapidement, le jeune talent en herbe décroche ses diplômes son brevet, mention Très Bien, son baccalauréat, mention Bien. Bilal se lance ensuite dans un BTS Analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole ASCE, qu’il valide également, au sein la MFR de Granville. “J’avais proposé à la mère de Bilal qu’il passe les vacances scolaires chez elle et qu’il reste chez nous le reste de l’année. Il est arrivé à ses quinze ans, lorsqu’il entrait en troisième. Une fois ses diplômes en poche, je l’ai embauché. Je lui ai conseillé de poursuivre ses études en parallèle par sécurité. On ne sait jamais ce qui peut se passer une chute, un changement de point de vue, un manque d’envie pour monter à cheval, etc. Bilal peut s’appuyer sur son BTS et sur son permis poids lourd. Il a tout pour s’installer s’il le souhaite”, analyse le patriarche de la famille Épaillard. “J’ai appris à monter à cheval chez Philippe”, souligne Bilal, qui ne manque pas de reconnaissance envers son ancien patron. “J’ai évolué, il m’a confié des chevaux, etc. J’ai tout appris là-bas. J’ai travaillé pendant trois années dans ses écuries, de mes vingt-deux à vingt-cinq ans.” Bilal il y a quelques années, lors de ses débuts à poney. © Collection privée Loin des fils et filles de, ou des cavaliers supportés financièrement par leur famille, Bilal a suivi une trajectoire de plus en plus rare dans le monde du saut d’obstacles. Bien sûr, le jeune homme a été soutenu par un professionnel chevronné, mais il doit avant tout sa réussite à son travail et son dévouement pour le sport. “C’est une histoire un peu différente, faite de belles rencontres et d’opportunités. Lorsqu’on nous donne une chance pareille, il faut s’investir. Cela m’a immédiatement passionné et j’ai tout de suite adoré cet univers. Tout s’est fait de fil en aiguille, petit à petit, jusqu’à aujourd’hui. Et je n’ai pas fini d’apprendre ! Je débute tout juste au sein du système de Julien”, prévient-il. Complètement extérieur au monde du cheval - il pratiquait le judo -, Bilal partait “de zéro”. “Il avait un sens du cheval, des abords, de l’équilibre”, souligne Philippe Épaillard, qui ne tarit pas d’éloges au sujet de son protégé. “J’étais là pour l’aider et le faire progresser. Il évoluait déjà à 1,45m chez moi, mais je n’avais que deux chevaux capables de tourner à ce niveau. Mon fonctionnement est totalement différent de celui de Julien. Nous faisions beaucoup de jeunes chevaux et allions surtout en concours autour de Saint-Lô et Deauville.” “Bilal est assez doué pour accéder au niveau 4 ou 5*”, Philippe Épaillard Après de très belles années chez Philippe Épaillard, qui met un terme à son activité, une nouvelle aventure s’ouvre pour Bilal, aux côtés de Julien Épaillard. Une expérience que le jeune homme saisit pleinement. “J’apprends tout de Julien. C’est un homme impressionnant il a une rigueur incroyable, est très minutieux, fait attention au moindre détail. J’adore son système, la façon dont il gère ses écuries et ses chevaux. Il se remet tout le temps en question, essaye toujours d’évoluer, de chercher des nouvelles techniques à tester. C’est très intéressant et nous ne sommes jamais dans une routine”, décrit le cavalier. “J’admire aussi sa façon de monter à cheval, qui diffère de l’équitation d’autres cavaliers. Tout m’intéresse, vraiment son système, la façon dont il dresse ses chevaux, etc. Julien est un homme de cheval, qui sait écouter ses chevaux. Il laisse la chance à toutes ses montures et prend son temps, même s’il peut donner l’impression d’aller vite.” Désormais bien équipé en termes de montures, le pilote se dit ravi de sa tournée espagnole à Oliva, où “tout s’est bien goupillé”. Avec six chevaux sous sa selle, Bilal épaule Julien Épaillard, qui compte quatre cavaliers dans sa structure, dont deux dédiés aux jeunes montures. “Je m’occupe un peu son deuxième piquet car il y a trop de chevaux et il ne peut pas monter tous les chevaux”, précise-t-il. “J’évolue avec eux au niveau 2 et 3* pour l’instant, et peut-être plus à l’avenir. J’ai également quelques chevaux de commerce.” Lancé sur la bonne voie, l’avenir semble radieux pour Bilal. “J’espère qu’il va monter à haut niveau, qu’il va arriver jusqu’en 4 et 5*. Je pense qu’il va y parvenir, car il est assez doué pour cela”, confie sans la moindre hésitation Philippe Épaillard, qui rappelle toutefois l’importance de pouvoir compter sur les montures adéquates. “Il faut qu’il ait les chevaux pour, mais Julien lui a donné les rênes de bonnes montures, capables de gagner à 1,50m.” Bilal et Disney d'Auge, lors d'une victoire au MET d'Oliva. © 1ClicPhoto/Hervé Bonnaud / MET Oliva Questionné sur la personnalité de Bilal, qui se montre plutôt discret au premier abord, Philippe décrit quelqu’un de droit et fiable. “Il est foncièrement gentil. Il a un fond extraordinaire, est courageux et très respectueux. Il ne fait rien de travers, ne ment pas s’il fait une connerie, il le dit”, résume le Normand. “Il aime beaucoup les chevaux, va toujours dans leur sens et n’est pas brutal. Il s’adapte toujours à ses montures et n’attend pas l’inverse.” Alors, le jeune Français a-t-il un défaut ? “Je ne vois pas de défaut notoire, non. Bilal est quelqu’un de bien, tout simplement”, répond Philippe. “Je suis un grand compétiteur, j’adore la compétition”, ajoute le principal intéressé. “Mais parfois, je peux avoir du mal à garder mon sang froid et à me canaliser.” Puisant ses inspirations auprès de la famille Épaillard, mais aussi de nombreux sportifs venus de tous horizons, dont il observe le style de vie et la façon de travailler, Bilal Zaryouh peut aisément nourrir de beaux objectifs pour l’avenir. “Je vais tenter d’être le plus performant possible avec les chevaux d’expérience et d’évoluer dans des épreuves de plus en plus importantes, tout en tentant de développer mon piquet de chevaux de commerce. En somme, je vais essayer d’être bon, ou mieux, d’être meilleur que les autres”, se projette dans un sourire le jeune homme. Rêve-t-il de revêtir la veste bleue de l’équipe de France ? “Un jour, pourquoi pas ! Ce serait avec plaisir”, imagine-t-il. “Je ne dirai pas non si on me le propose.” Wait and see. Photo à la Une Bilal Zaryouh et le jeune Disney d'Auge SF, Guarana Champeix x Quidam de Revel. © 1ClicPhoto/Hervé Bonnaud / MET Oliva SommaireVous rêvez de travailler avec des chevaux ?Un emploi est bien plus qu’un simple avantageLes cavaliers professionnels de haut niveau sont la minoritéVotre cœur est-il tourné vers les grands objectifs de la circonscription ?Programmes d’études équines au collègeVous voulez devenir vétérinaire ou maréchal-ferrant ?Instructeur d’équitation ou directeur de camp ?Emplois indirects dans l’industrieVous devez avoir une assurance maladieTravailler avec les chevaux est un travail difficileTrouver un professionnel de l’industrie à observer Vous rêvez de travailler avec des chevaux ? Je sais que beaucoup de jeunes cavaliers fous de chevaux rêvent de grandir et de faire carrière dans le monde du cheval. C’est certainement ce que j’ai fait, et c’est ce rêve qui a lancé mon programme et l’a maintenu pendant près de 20 ans. Un emploi est bien plus qu’un simple avantage Nous connaissons tous les avantages du travail avec les chevaux – être à l’extérieur, monter à cheval, interagir avec de nombreux chevaux différents – peut-être que certains d’entre vous rêvent de devenir cavalier professionnel dans une discipline ou une autre. Nous savons tous ce qui nous vient à l’esprit lorsque nous envisageons de faire des chevaux notre choix de carrière, et c’est probablement le plus positif. Le but de cet article n’est pas de vous décourager, mais simplement de vous donner une vision réaliste de ce que c’est que de travailler dans le secteur des chevaux. Les cavaliers professionnels de haut niveau sont la minorité Les noms célèbres dans toutes les différentes disciplines que nous entendons sont minoritaires lorsqu’il s’agit de professionnels du cheval. Ce sont les personnes qui ont non seulement le dévouement nécessaire pour faire tout ce qu’il faut, mais aussi celles qui sont prêtes à travailler le plus dur et le plus longtemps pour avoir des opportunités pour elles-mêmes. Ils ont dû gagner leur place dans l’industrie. Ils ont dû se faire un nom car, sans cela, ils n’auraient pas eu accès à la qualité supérieure des chevaux qui concourent à ce niveau. Il faut du temps et du travail, et cela ne se fait pas du jour au lendemain. Pour beaucoup, cela ne vient jamais du tout, et ils apprennent en cours de route et trouvent ainsi le créneau dans lequel ils se trouvent dans l’industrie équine. Votre cœur est-il tourné vers les grands objectifs de la circonscription ? Si vous avez à cœur d’atteindre un grand objectif de compétition, je vous suggère d’utiliser les contacts de votre entraîneur local pour essayer de vous mettre en contact avec quelqu’un qui cherche un étudiant qui travaille. Je crois fermement que la meilleure façon d’apprendre l’industrie du cheval est de s’y plonger. En tant qu’étudiant actif, vous allez découvrir de nombreux aspects du monde du cheval et vous apprendrez beaucoup de choses que vous n’auriez pas pu apprendre ailleurs que dans l’étable. Même si je n’ai jamais vraiment été intéressé par la compétition, j’ai travaillé pendant très longtemps comme étudiant dans un centre équestre. J’attribue à mon expérience là-bas la capacité d’avoir développé mon propre programme et de devenir mon propre individu en ce qui concerne mon style d’enseignement et d’entraînement des chevaux. Être un étudiant qui travaille peut être un moyen de vous faire faire une pause dans le monde de la compétition si c’est ce que vous recherchez si vous pouvez trouver un emploi dans la bonne écurie. Il existe de nombreux arrangements différents pour les étudiants qui travaillent, certains comprennent un lieu de résidence, d’autres non. Certains perçoivent un petit salaire et d’autres travaillent uniquement pour la pension et les leçons de leur cheval. Le mot important que je souligne ici est travail, car être un étudiant qui travaille est un travail difficile. De longues heures, probablement pas beaucoup de jours de repos, et beaucoup de travail physique. Le travail d’étudiant ne convient pas à tout le monde, mais c’est certainement une expérience formidable pour beaucoup, avec le dévouement et l’éthique du travail que cela implique. Programmes d’études équines au collège De nombreuses universités proposent des programmes d’études équines. J’ai été inscrit dans l’un d’entre eux peu après le lycée. Ce n’était pas pour moi, et je suis rentré à la maison et j’ai sauté directement dans un poste d’étudiant travailleur où je suis resté pendant six ans. J’ai le sentiment d’être sorti de cette expérience dans un monde qui dépasse ce que j’aurais appris dans un programme d’études équines. Ce que je n’ai pas retenu de mon expérience d’étudiant, c’est l’apprentissage de l’aspect commercial de l’industrie. J’ai appris tous les trucs pratiques et j’ai eu plus de possibilités de faire du cheval que je n’aurais jamais pu l’imaginer, mais il y a un trou dans mes compétences quand il s’agit d’affaires. Pour ceux qui s’y intéressent, il y a certainement un intérêt à aller à l’université dans le cadre d’un programme d’études équines. Surtout dans le monde dans lequel nous vivons où il semble que la licence soit le nouveau diplôme d’études secondaires. Il est toujours utile d’avoir un diplôme. Je pense que si quelqu’un me demandait s’il devrait ou non suivre un programme équestre dans un collège, je lui dirais qu’il devrait le faire. Un diplôme de quatre ans signifie beaucoup dans le monde d’aujourd’hui. Si vous ne pensez pas vouloir faire des études équines, je vous suggère d’aller dans une université locale et d’obtenir un diplôme en commerce ou en marketing. Tout en espérant trouver un poste d’étudiant qui vous permettra de continuer à développer votre talent équestre. Vous voulez devenir vétérinaire ou maréchal-ferrant ? Il est difficile d’entrer dans une école de vétérans. Pas impossible, mais difficile si vous n’avez pas un bon parcours scolaire. Elle est également très coûteuse, et vous devrez donc vous demander si elle est abordable pour vous ou non. Des écoles de maréchalerie sont disponibles sur le pays. Il y a tout, des cours de base de courte durée aux programmes de longue durée pour ceux qui veulent devenir maréchal-ferrant professionnel. Les chevaux auront toujours besoin de vétérinaires et de maréchaux-ferrants, c’est donc une bonne option. N’oubliez pas qu’il s’agit de deux métiers physiquement éprouvants, avec un risque élevé de blessure. De plus, ces deux emplois peuvent avoir des horaires exigeants. Ce qui ne laisse pas beaucoup de temps pour votre famille ou votre vie personnelle. Instructeur d’équitation ou directeur de camp ? Là encore, il s’agit d’un travail où vous devrez posséder la base de connaissances et les compétences nécessaires pour enseigner aux enfants, ainsi que pour planifier des activités amusantes et attrayantes pour eux. L’acquisition de ces compétences est un objectif raisonnable. Considérez simplement où vous allez enseigner ? Sur quels chevaux ? Qui couvrira votre assurance responsabilité civile ? Pouvez-vous enseigner suffisamment pour vous permettre de payer votre assurance responsabilité civile ? Lorsque vous donnez des cours, vous travaillez généralement lorsque les enfants ne sont pas scolarisés et que les adultes ne travaillent pas. Pour revenir à ce thème du manque d’heures de travail et du fait que vous travaillez lorsque beaucoup de vos amis qui ne travaillent pas à cheval sont absents. Emplois indirects dans l’industrie Il s’agit d’emplois qui ne sont pas axés sur les chevaux, mais qui fournissent des services qui permettent à l’industrie de continuer à fonctionner. Des emplois comme ceux d’une entreprise d’aliments pour animaux ou d’un atelier de sellerie. Écrire pour une publication spécialisée dans les chevaux, tout cela fait partie de l’industrie équine, mais vous ne serez pas dans une écurie toute la journée, ce que certains préféreront peut-être. Vous devez avoir une assurance maladie Que vous vous retrouviez à votre compte dans le monde du cheval ou que vous soyez engagé par quelqu’un d’autre, vous devez avoir une assurance maladie lorsque vous travaillez avec des animaux de mille kgs par jour. Lorsque vous planifiez votre future carrière, veillez donc à ce que votre employeur vous fournisse une couverture d’assurance ou à ce que vous gagniez suffisamment pour la payer ! Travailler avec les chevaux est un travail difficile Pour ceux d’entre nous qui savent que nous voulons une vie avec les chevaux et une vie dans l’industrie du cheval, je sais par expérience personnelle que personne ne changera d’avis une fois que nous aurons décidé que c’est la vie que nous voulons. C’est juste que quand on est jeune et qu’on regarde de l’extérieur, on a l’impression que c’est si amusant et facile, presque pas comme un travail. En réalité, ce n’est pas le cas. Travailler avec les chevaux est un travail difficile, physiquement et aussi mentalement parfois lorsqu’il s’agit de chevaux ou de clients à problèmes. Travailler avec des chevaux pour votre travail vous permettra de passer du temps loin de vos propres chevaux et de l’équitation. Certaines personnes qui ne sont pas très compétitives ne sont pas dérangées par cela, d’autres qui ont de grands projets d’équitation et de spectacle peuvent se retrouver éparpillées, ce qui leur laisse peu de temps pour tout faire. Les chevaux auront besoin de vous 365 jours par an en cas d’urgence, peu importe que vous soyez en congé ce jour-là ou que vous ayez des projets, les chevaux passeront toujours en premier. Il est difficile pour le travail avec les chevaux d’être juste un travail » ; c’est plutôt un style de vie. Pour ceux d’entre nous qui l’aiment, il n’en serait pas autrement. Je tiens à préciser que ce n’est pas pour tout le monde. Trouver un professionnel de l’industrie à observer Si vous êtes comme moi, vous êtes convaincu que le travail avec les chevaux est le seul travail qui vous convienne. Je vous suggère de trouver quelqu’un qui fait ce que vous voulez faire professionnellement. Un vétérinaire, un instructeur, un cavalier de concours, quelle que soit la direction que vous souhaitez vous voir prendre. Il faut se demander comment on en est arrivé là. Quels sont ses conseils ? Qu’auraient-ils fait différemment si on leur en avait donné l’occasion ? Je pense que vous constaterez que beaucoup de gens du monde équestre sont heureux de discuter avec les jeunes de leurs questions sur le travail dans l’industrie. N’ayez pas peur de poser autant de questions et d’établir autant de contacts locaux que possible avec les professionnels du cheval. Si vous avez choisi une vie avec des chevaux et que vous êtes travailleur et dévoué, les chevaux vous donneront la vie que vous souhaitez. Quelqu’un de très spécial pour moi m’a dit un jour Reste avec la ferme et les chevaux, ils m’ont donné une vie et si tu restes avec eux, ils te donneront une vie aussi ». J’ai eu ma part de moments difficiles où je voulais abandonner, mais je me souviens toujours de ce conseil, et je suis reconnaissante pour les conseils que j’ai reçus quand j’étais plus jeune et que j’essayais de trouver comment faire mon chemin dans cette entreprise. Si vous voulez vraiment le faire, si vous n’avez pas peur de demander de l’aide et si vous travaillez dur, vous y arriverez ! Bonne vie de cheval !

cheval qui saute le plus haut au monde